Vous voulez en savoir plus sur les applications de la blockchain au domaine de l’Éducation ? Vous vous intéressez aux opportunités de la blockchain dans les universités et grandes écoles ? Nous répondons à toutes vos questions dans cet article.
La blockchain est une technologie qui permet le stockage d’informations sous la forme d’une chaîne de blocs sécurisée par des procédés cryptographiques.
Si vous voulez en savoir plus sur les grands principes de la blockchain, nous vous conseillons l’article « Grands principes de la blockchain et ses différentes finalités ».
Éducation : l’utilisation de la blockchain au sein des universités
La blockchain n’a cessé, ces dernières années, de s’étendre à de nouveaux secteurs. Bien loin de son application historique au domaine de la finance, elle trouve naturellement sa place dans l’éducation et l’enseignement supérieur.
Le sujet est suivi de près et encouragé par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. En effet, un groupe de travail numérique « Blockchain Éducation France » a été créé en 2019 pour travailler sur le sujet et a participé activement aux travaux du partenariat européen de la blockchain. Ce groupe de travail est en étroite collaboration avec l’université de Lille.
A. Blockchain et éducation : quelles sont les initiatives ?
Les initiatives utilisant la blockchain dans le domaine de l’éducation sont nombreuses. Cette technologie peut, par exemple, permettre de stocker des diplômes ou des certificats et ainsi pouvoir partager les acquis de manière sécurisée.
Au-delà des diplômes universitaires et certificats, l’usage peut s’étendre pour permettre de valider des aptitudes ou compétences de manière simplifiée ou en dehors des bancs de l’école via des MOOC (cours en ligne) ou des associations sportives et culturelles. La blockchain optimiserait également le suivi des mises à jour et modifications des œuvres pédagogiques.
B. Blockchain université : quels sont les projets innovants en 2020 ?
Malgré le contexte sanitaire, l’année 2020 n’a pas été en reste en ce qui concerne les projets innovants de la blockchain à l’université. La blockchain est désormais un sujet de recherche et d’enseignement. Certaines universités, comme la York University School of Continuing Studies, au Canada, ont créé des cursus spécialisés dans la blockchain :
- Certificate in Blockchain Development ;
- Post-Graduate Certificate in Back-End and Blockchain Development.
L’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, quant à elle, a mis en place fin 2020 une série de webinaires sur la blockchain.
L’université de Laval au Canada a annoncé la création d’une chaire de recherche dédiée à la blockchain orientée sur le droit pour réfléchir au cadre légal autour de cette technologie.
Digitalisation de l’éducation : tout le monde va y gagner
La digitalisation de l’éducation est une tendance qui va profiter à tous. L’application de la blockchain à la vie étudiante va :
- pour les instituts universitaires, permettre un stockage sécurisé et pérenne évitant la perte de données en cas d’incident informatique en réduisant les coûts ;
- pour les étudiants/diplômés, rendre les attestations et relevés de scolarité disponibles à chaque instant et en tout lieu ;
- pour les entreprises, faciliter la détection des faux diplômes ;
- pour les apprenants en ligne, aider à déterminer la qualité des formations, grâce aux avis des précédents étudiants et participer à la valorisation les micro-certifications ;
- pour les boursiers, servir à avoir plus de transparence dans l’attribution des bourses d’études et leur utilisation.
L’université de Lille a bien pris conscience de la plus-value de la blockchain. Elle a mis en place, en 2021, le premier dispositif français de certification de diplômes à grande échelle. À partir de juillet, l’ensemble des 20 000 à 25 000 diplômes annuels sera téléchargeable en ligne de manière sécurisée.
A. Certification des diplômes : qu’est-ce que cela va changer ?
Mais alors, concrètement, la certification des diplômes : qu’est-ce que cela va changer ?
Au moment de la création d’un diplôme par une institution, la signature du document sera stockée dans une blockchain et ses identifiants seront transmis à l’étudiant. Les identifiants ont la possibilité d’être représentés sous la forme d’un QR code. Il pourra ensuite les fournir aux employeurs qui pourront ainsi facilement valider ou non leur authenticité.
Les diplômes seront également susceptibles d’être stockés sur des coffres-forts numériques aux côtés d’autres documents importants. Cela facilite le stockage sécurisé de documents dans un espace central, afin d’y accéder à tout moment. Cela offre également une solution alternative de remise de diplômes, comme l’ont mis en place des universités durant la crise sanitaire, mais également pour les plateformes d’enseignement en ligne ayant des étudiants du monde entier.
La blockchain offre donc des opportunités diverses et pertinentes dans le secteur de l’éducation. Certains sont pionniers et seront rapidement rejoints par une majorité d’acteurs du secteur. Il semble aujourd’hui complexe d’imaginer l’éducation de demain sans la généralisation de la blockchain.