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Tout savoir sur le KYC

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Table des matières

Par la nature de leurs activités, la finance, la banque et l’assurance sont des secteurs concernés par les fraudes et tentatives de fraude : détournement d’argent, fraude fiscale, blanchiment, financement du terrorisme… Pour ces organismes, la lutte contre les malversations passe par la vérification de l’identité de leurs clients et sociétaires.

De l’idée à l’action, le coffre numérique et le KYC sont des outils de premier ordre pour atteindre ce dessein. Mais qu’est-ce que le KYC ? De quoi s’agit-il et comment l’appliquer dans son entreprise ? Présentation.

KYC – de quoi parlons-nous ?

L’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) a explicité les attentes envers les organismes financiers en matière d’identification, de vérification d’identité et de connaissance de la clientèle. Précisions sur ce qui se cache derrière le sigle KYC, acronyme de Know Your Customer.

Qu’est-ce que le KYC (Know Your Customer) ? Règlementation et définition

La mise en place du KYC au sein de leurs structures s’impose juridiquement aux établissements bancaires et compagnies d’assurances mutualistes.

Le dispositif est inscrit dans le Code monétaire et financier, dont l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) s’assurent du respect.

Précisément, les obligations découlent de la LCB-FT, loi contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, notamment ses directives n° 4 et 5, transposées dans le droit européen et dans le droit français. 

Il s’agit principalement d’évaluer les risques, d’identifier et de vérifier l’identité des clients, mais aussi des bénéficiaires des contrats, à travers des procédures harmonisées. Des sanctions sont aussi inscrites dans la loi.

Je découvre comment le KYC s’applique précisément dans les mutuelles et les assurances.

FAQ KYC : technologies, IA et processus

La loi anticorruption précise les modalités d’application du KYC par les acteurs concernés, dont les organismes mutualistes et les compagnies d’assurance font partie intégrante. La collecte des données personnelles et leur traitement sont au cœur du processus, dans le respect du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), supervisé par la CNIL.

L’expertise et l’expérience des conseillers en assurance et conseillers mutualistes, mais aussi de tous les collaborateurs en interne, jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption, le détournement de fonds et le financement du terrorisme.

Les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle, accompagnent les collaborateurs dans la collecte et le traitement des données, et les aident à tirer profit de leur exploitation.

Je consulte la FAQ KYC.

Pensez KYC dans votre entreprise

Le KYC s’impose aux mutuelles et aux assurances. Au-delà de l’obligation légale, intégrer le KYC dans sa stratégie d’entreprise peut tirer l’expérience client vers le haut. Nos conseils pour penser « Know Your Customer » dans votre entreprise.

Processus KYC : comment cela fonctionne réellement ?

Le KYC a un temps été mené exclusivement par les collaborateurs des mutuelles et des assurances, pendant leurs rendez-vous clientèle.

Depuis que les organismes du secteur financier ont effectué leur virage numérique, le digital tient une place à part entière dans la procédure KYC.

Reconnaissance faciale à distance, signature électronique, eIDAS, dématérialisation des documents, dépôts dans le coffre-fort numérique…, la technologie permet de simplifier les démarches, d’automatiser certaines procédures et de collecter, traiter, vérifier et stocker les données avec les meilleures garanties de sécurité.

Je veux en apprendre plus sur le fonctionnement du processus KYC.

KYC et expérience client : comment les 2 notions se conjuguent-elles ?

La connaissance du client est un moyen de détecter les fraudes financières. C’est aussi le socle de l’activité des banques, des assurances et des mutuelles. C’est donc naturellement que KYC et expérience client se rejoignent. Le premier sert la seconde.

Sont régulièrement portées sur la place publique des fraudes et tentatives de fraude, le vol de données… Les clients ont donc besoin d’être rassurés lorsqu’ils choisissent un opérateur, d’autant plus lorsque cela concerne le patrimoine, les revenus, la famille, autrement dit, les domaines relevant du secteur mutualiste et assurantiel. Proposer des espaces personnels sécurisés, une authentification à double facteur ou encore, par exemple, mettre à disposition un coffre-fort numérique sont des gestes forts envers les assurés et les adhérents.

La connaissance du client permet aussi de personnaliser ses prestations et sa communication, ce qui est plébiscité par les clients, toutes générations confondues. Développement de l’entreprise, image de marque, fidélisation…, les répercussions sont multiples pour qui optimise le KYC dans son organisation.

Je veux plus de détails sur l’entrelacement entre le KYC et l’expérience client.

Les mutuelles et les assurances sont régies par de nombreux règlements. Le processus KYC en est une strate. Mais il s’avère aussi être une force pour la relation client. Know Your Customer s’entend donc autant d’un point de vue commercial et marketing que sur le plan juridique. 

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